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    Une entrée joliette, à l'image que l'on peut se faire des décors d'intrigue bucolique façon Sand. Les fleurs dégoulinent merveilleusement le long des murs en vieux cailloux, les habitations voisines font de la porte une tranche de salami dans un sandwich au pain -bien- spécial, (car désormais, on ne dit plus pains noirs ou aux céréales, non, on dit pains « spéciaux », que de mystère pour quelques graines, on se croirait dans la cour d'une école primaire où chacun y va de sa théorie sur les choux, roses et autres navets difficiles à avaler), mets de sable et de calcaire qui croque sous les ongles, j'entre en toi impunément, violant la serrure sans considération, néanmoins pas sans admiration de tes entrailles, si sombres, merdiques, labyrinthiques et sympathiques. La coquille prometteuse englobe donc une tapisserie au jaune devenu pisseux sous l'action des vapeurs de cuisine, des phéromones festives, de la gouttière qui fuit et un blanc absent. Sous l'escalier extérieur trois petits sacs poubelle noirs sont posés en ligne, une femme (sûrement très grande et/ou très corpulente, en tous les cas imposante) ? Trois nains ? Des chats ? La petite Fadette ? Mon futur voisin du dessous aurait-il quelque talent sanguinaire ou bien ne sont-ce que pots de yaourt vidés, bananes scalpées, ampoules grillées ?


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