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Par aphasie le 18 Mars 2007 à 12:30
Je n'ai encore que peu la notion d'inférence, je suppose que tout cela vient avec la maturité.
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Je m'envole, mes pieds ne touche plus le sol, mon corps n'est en contact avec le reste du monde que par sa connexion au sien. Nul besoin d'avoir fait des études histologiques pour comprendre pourquoi mon épiderme s'émoustille chaleureusement, frissonnant. « l' humain est un drôle d'animal » entends-je souvent, je ne suppose pas que réside une quelconque gravité dans mes propos, néanmoins je crois que ce qualificatif à connotation humoristique m'échappe. Evidemment je ne souhaite pas exposer une vision de l'humanité en unique correspondance avec une rationalité sérieuse, mais l'auto psychanalyse à cet aspect impétueux qui la rend aisément critiquable.
L'espérance devient de plus en plus famélique, mais subsiste ex nihilo, retient son rire narquois pour ne point s'étouffer face au charnier de l'existence indignement usée. Chut, chut sortez le chatterton.
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Par aphasie le 11 Mars 2007 à 12:15
Scrogneugneu
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Ainsi tu dis vrai je suis bête, mais ne m'en suis jamais cachée, si j'ai parfois tenté de voir dans la scolarité un moyen de prouver le contraire, je n'en suis évidemment pas dupe.
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«Pourtant un jour viendra et ça tu le sais bien (...) mais ce n'est pas demain »
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Pauvre Marie-Lou il part vroum vroum...
Il n'est jamais venu, même pas une trace de cambouis laissé sur mes chevilles, rien, pas un frôlement de main près de mes reins, le néant, pas un élan de chaleur semé dans le sang.
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Par aphasie le 10 Février 2007 à 11:21
Et blablabla et blablabla
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-mais pourquoi bleu ?
- je travaille sur la notion d'enfance par rapport à sa première vision du monde , mon travail reste néanmoins personnel et en toute méconnaissance de l'universalité et en ma volonté de devoir narcissiquement parler de moi même ...
-mais pourquoi bleu ?
- enfant la notion d'espace stellaire noir n'est que peu envisageable voire fait peur voila pourquoi le bleu m'a paru de rigueur...
-mais pourquoi bleu ?
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Rrr tu veux que je répète ce que je viens de dire ?! tu aurais préféré que je ne sache rien répondre pour que tu puisses te délecter de ton pseudo savoir de ce qui doit et ne doit pas être fait, me lancer un défit de sentiment supérieur à la gueule, c'est ça ?!
Mais va , va, je sais que tout ce que je pourrais dire tu le démoliras mais je m'en fiche, je ne serais jamais heurtée par toi espèce de raclure de l'éducation nationale, ta verve n'a de comparable que ta conception éculée et blasphématoire de l'expression !
Va, va unilatéralement comme à ton habitude, dit la grosse connerie :
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- je pense que ce serait MIEUX de faire un fond noir.
la volonté du roi est indiscutable, non? petit royaume illusoire de dissidents qui ne se cachent même plus.
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Je n'ai rien à ajouter, je préfère regarder sur le coté et attendre que ça se passe, que sa masturbation soi disant intello plastico artistique finisse, laissons le jouir de ce petit plaisir de se sentir terriblement supérieur face à une classe d'élèves qui venaient là au départ car ils appréciaient les arts plastiques et ne viennent désormais que par dépit, par espoir de revoir un jour la lueur les éblouir, en vain.
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Et blablabla et blablabla
2 commentaires -
Par aphasie le 28 Janvier 2007 à 14:30
Quelle
absurde connivence.Visage pale,
de l'enfant homme, rosés par la fraîcheur enveloppante des cristaux de neige
les pommettes, le bout du nez accompagnés de ces lèvres écarlates, comme après
l'accomplissement du vampirique ultime baisé, les pôles de chaleur épidermiques
surmontent la (paradoxalement)sombre, opaque et impassible blancheur de
l'environnement glacialement inerte. Alors que la « boite à
troubadour » m'octroie ce privilège éphémère de m'assoupir avec cette
vision en mémoire pour formater mon inconscient rêveur vers l'accomplissement
d'une abstraction en compagnie de l'aimable personnage fictif, au moment où les
larmes versées colleront les paupières, où je me détacherais du monde officiellement
raisonnable, blasphème, ce moment sacré, mystérieux est trucidé par une
avalanche de sons sans aucunes corrélations avec la mélodie de mes rêves, les
volets se rouvrent, pouah, l'image est encore plus terrifiante de
débilité ! un homme seul embrassant son chien, probablement pour le
consoler, avec un amour quasi malsain mais tout à fait plausible dans notre
civilisation associabilisante au possible, d'avoir été obligé d'ingurgiter les
« croquettes ultra vitaminées dont tous les chiens rêvent ». Moi je
voulais m'emmitoufler dans les limbes duveteuses du monde inconscient de la
nuit, je n'ai pas réussis à faire abstraction de cette juxtaposition
incohérente et gerbante (ma mémoire olfactive me laisse « profiter »
de ce spectacle de restes d'abattoir lyophilisés carrés avec un autre sens).
1 commentaire -
Par aphasie le 3 Janvier 2007 à 17:57
« pauvre
bouteille... » sur cette charmante parole pleine d'anthropomorphisme s'est
terminée cet après midi que la pâleur de la lune a renommé, le tuant.<o:p> </o:p>
Ces derniers
temps le trait hasardeux, délivrant les lettres des mots du livre de mon
destin, me surprend agréablement. Ainsi, la moitié de la fratrie déambulait sur
les pavés, et soudain une voix, rendue toute tremblotante par la course de son possesseur, me hèle, c'est elle. Fratrie cette fois-ci
divisée de tous ses membres, n'existe plus. Je quitte le point a pour aller au
point b où nous nous retrouvons grâce à la candeur de l'annonciatrice.Après maintes
foulées effectuées dans ma petite ville, une idée lumineuse vint tintinnabuler
les neurones d'une, idée peut être due au froid rendant nos voix, déjà ténues
par la fatigue, graillonnantes, et si nous allions dans ces divinement moelleux
fauteuils donner un peu de spectacle à nos yeux et nos oreilles.Désormais comme
le mot spectacle apparaît grossier face au génie d'images et de sons qui m'a
submergée................................... à
vous de voir, les mots y sont inefficaces et psalmodient une œuvre virevoltante,
terrifiante, ... pourquoi continuerai-je à m'embourber dans cette tentative
fatalement infertile ?!..................................Paralysées,
attendons que le trivial nous rattrape pour que nous ayons raison de partir de
cette cellule sombrement aliénante. Des impies quittèrent précipitamment la
salle bougonnant : « j'ai jamais vu un film aussi chiant » ou encore
« c'est bien pour toi qu' j'y suis allé ». Combat de mon devoir de
tolérance avec une envie de rixe rapidement étouffé par mon affliction et ma
« commisération inébranlable en l'humanité », mais aussi et surtout
par mon stoïcisme dégradant mais parfois nécessaire (l'utile me répugnera
toujours je crois). Plus un caractère ne s'affiche sur l'écran qui désormais
est blanc, les lumières ayant été rallumées, fuyons ce vide blasphématoire face
à la feue matière mouvante, marchons au hasard, sans pouvoir vomir un mot immanquablement
ostentatoire devant notre souvenir récent et troublant. Quittons nous, nous
n'avons plus que cela à faire, tous invisibles désormais, impossible d'en
ressortir, un cylindre plastique frappé par un pied inconnu, « pauvre
bouteille... »a-t-elle dit.
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