• Je me sens si petite erratique et inconséquente, combien de fois cette envie de  fondre, m'infiltrer dans les commissures affables du monde, les abysses mirifiques de la terre, a lutiné habilement mon être succédané. Je trémule encore stupidement face aux esclandres quand autour de moi ce n'est qu'un pensum de plus sur la liste de leurs afflictions apocryphes. Temps qui sans vergogne me rappelle mon indigence, je te renie, pourtant ma volonté ne suffit pas, et je suis et toi reste intrinsèque jusqu'à ce que toujours n'ait plus aucun sémantisme. Soif d'un viatique mais ne s'offre à moi que la terrible potentialité d'un tyrannicide, mais quel est le protocole d'une telle entreprise ?l'apoplexie via narcotiques, il ne faut point s'enliser dans cette abîme, vais aller sur le chemin coutumier et inerte de mon manque de zèle, cours vers mon silence, doucement dans l'amas de plumes m'éclipser, enfin, dormir.


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  • Je n'ai encore que peu la notion d'inférence, je suppose que tout cela vient avec la maturité.

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    Je m'envole, mes pieds ne touche plus le sol, mon corps n'est en contact avec le reste du monde que par sa connexion au sien. Nul besoin d'avoir fait des études histologiques pour comprendre pourquoi mon épiderme s'émoustille chaleureusement, frissonnant. « l' humain est un drôle d'animal » entends-je souvent, je ne suppose pas que réside une quelconque gravité dans mes propos, néanmoins je crois que ce qualificatif à connotation humoristique m'échappe. Evidemment je ne souhaite pas exposer une vision de l'humanité en unique correspondance avec une rationalité sérieuse, mais l'auto psychanalyse à cet aspect impétueux qui la rend aisément critiquable.

    L'espérance devient de plus en plus famélique, mais subsiste ex nihilo, retient son rire narquois pour ne point s'étouffer face au charnier de l'existence indignement usée. Chut, chut sortez le chatterton.


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  • Scrogneugneu

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    Ainsi tu dis vrai je suis bête, mais ne m'en suis jamais cachée, si j'ai parfois tenté de voir dans la scolarité un moyen de prouver le contraire, je n'en suis évidemment pas dupe.

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     «Pourtant un jour viendra et ça tu le sais bien (...) mais ce n'est pas demain »

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    Pauvre Marie-Lou il part vroum vroum...

    Il n'est jamais venu, même pas une trace de cambouis laissé sur mes chevilles, rien, pas un frôlement de main près de mes reins, le néant, pas un élan de chaleur semé dans le sang.


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