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             Des tartines pour pas grand chose...
    c'est probable. Mais la tartine à le doux croquant de l'enfance et la chaleur
    bienveillante des entrailles de la mère, comment ne pas succomber à son
    appel ?



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             Définition
    synthétique, dogmatique de « l'individu libre », tu m'énerves,
    catégorique et prétendant l'universalité! Tu es sortie triomphante, plombant,
    stoppant la réflexion, de l'amas de chair peinturluré grossièrement de rouge
    sang, de cette imposante masse élevée sur son estrade, qui nous dicte ce qu'est
    la liberté et comment elle peut s'accomplir. Le bon, gentil, bienveillant
    Rousseau contre les vilains méchants pas beaux Sade et Nietzsche, marre de me
    confronter à sa certitude, « nous sommes les enfants des Lumières tout de
    même », ne pouvons-nous pas renier nos « origines » et nous
    poser devant les problèmes, les « antithèses » le plus neutrement
    possible, c'est du chiqué, un combat où toujours le même retrouve son empreinte
    sur le podium.





             On s'autoproclame conscient !
    quelle estimation personnelle pédante !on se glorifie de notre pouvoir de
    jugement « libre » ! pouah ! fierté malsaine de se sentir
    Homme, dans le sens humain, civilisé. Heureuse de devoir parler pour me faire
    comprendre ? heureuse de devoir m'habiller pour ne pas avoir froid ?
    heureuse de voir l'acte d'amour sacralisé ? heureuse de devoir s'approcher
    au plus près du modèle ?...  Un peu de doute, diantre !





            



             Je sais bien, c'est son
    boulot, c'est un cours et, par conséquent synthétisé...

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  • L'odeur
    du papier quadrillé commence à assaillir nos narines ! elle fera son siège
    autour de nos naseaux pendant dix mois, les troupes nasales seront épuisées,
    lassée, des mutineries vont se faire bouillonnantes, une guerre éclatera peut
    être... Et oui, c'est bientôt la rentrée, encore quelques jours et nous revoilà,
    assis, sages par la force des choses... Nos vies rythmées par des évaluations
    despotiques qui nous flagellent de leur fouet de réussite. Le retour, la
    dernière année où je profiterai de la paisible certitude du lendemain.



    Un
    gout doux amer, revoir les amis tous les jours, oui, mais aussi, revoir les
    chaises et les tables parfaitement alignées comme des petits soldats emplis de
    rigueur tous les jours, enrichir ses connaissances, oui mais aussi subir les
    leçons de morale incessante sur l'égalité et la liberté alors que nous sommes
    enfermés pour encore plusieurs années sur les bancs des écoles, alors que nous
    voyons chaque soir en sortant du lycée un sdf qui nous tends la main... Assister
    au spectacle grandiose des mesquineries entre élèves, le script ne change pas
    souvent mais les acteurs sont des galériens qui ne connaissent pas les RTT,
    dopés par l'ennui et l'enfermement, leur gout à l'ouvrage semble s'estomper
    quelques jours avant et après les vacances, mais ils ne nous déçoivent pas
    souvent car, constant, leur jeu est irrésistiblement brillant de stupidité et
    de puérilité.



    Je
    vais marcher tous les jours, faire le même chemin, qu'il vente, qu'il pleuve ou
    encore qu'il fasse soleil, aux même heures. Passer devant le loueur de vidéos,
    l'atelier de poterie, la gare, le sexe shop, le fleuriste, le charcutier, le poissonnier,
    la boutique de fringues branchouilles, la préfecture, le welcome, la
    collégiale, arrivée au cloître, dire bonjour, me lester le dos à mon casier,
    qui comme tous les casier dont j'ai été l'heureuse propriétaire couine,
    entendre la sonnerie, papoter dans les couloir, s'asseoir à coté d'une amie,
    prendre des notes, écouter, participer un peu, entendre la sonnerie, réagir
    comme du bétail, se lever partir pour aller dans une autre salle, s'asseoir à
    coté d'une amie, prendre des notes, écouter, participer un peu, entendre la
    sonnerie, réagir comme du bétail, se lever partir pour aller dans une autre
    salle... ainsi de suite jusqu'à leur de nous nourrir, faire la queue, papoter
    dans la file, passer sa carte à la machine enregistreuse d'élèves, prendre un
    plateau, fourchette, couteau, cuillère, verre, serviette, faire la queue,
    prendre une assiette de la mixture homologuée par le ministère de la santé,
    ingurgiter, faire la queue, tout ranger, partir, parler, rire, engraisser mon
    sac pour les cours de l'après midi, ...



    Pfiou...




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